Bien qu'il ne soit pas vraiment un site touristique, à l'égal de certains villages d'Alsace ou de Provence, Vandoncourt n'est cependant pas totalement dépourvu d'attraits : GR 5 et "sentiers de Pays" en témoignent.
Il y a d'abord le Pont Sarrazin, un des très rares "sites classés" du Pays de Montbéliard. C'est une arche naturelle calcaire, en pleine forêt, au bout d'un vallon escarpé discrètement aménagé pour la promenade. Menacé par la végétation qui l'avait envahi, le gel et surtout les pluies acides, il a fallu le défendre en recouvrant son "tablier" d'une chape imperméable, à peu près invisible. L'amphithéâtre naturel dont il est l'élément central a inspiré bien des peintres et des poètes, avant de fournir un impressionnant décor à la "légende du Pont Sarrazin", finale et apothéose des fameux "Son et Lumière" de 1993/94 et 1999/2000, dans lesquels toute la population a su s'investir. Autrefois, des sources abondantes s'en échappaient. Elles ont été captées, à la fin du siècle dernier, pour les besoins des usines Japy de Beaucourt.
A quelques centaines de mètres à l'Est du pont , dans un cadre austère et recueilli, un simple monument en grès et granit rappelle la mémoire d'Edouard Montavon, ancien Maire du village et Lieutenant F.F.I., abattu en cet endroit, le 19 août 1944. L'Histoire côtoie la légende.
La place au centre du village avec le monument aux morts porte désormais son nom pour lui rendre hommage.
La lisière de la forêt (elle est elle-même une curiosité à visiter, par la variété des sites, des esssences et peuplements qu'elle présente) borde le vaste Parcours, aménagé librement en zone de sports, de loisirs et de camping sauvage.
Sur les hauteurs de cette vaste prairie à la flore semi-montagnarde, envahie de bouquets d'arbres et peu à peu gagnée par la forêt, on observe depuis la table d'orientation la vue étendue du Lomont jurassien aux Vosges, jusqu'à Belfort, sur l'ensemble urbain du Pays de Montbéliard. Autrefois, le Parcours offrait gratuitement son herbe rase et parfumée aux familles pauvres du village dont les enfants, petits bergers d'occasion, gardaient les quelques chèvres ou moutons. Les plus anciens du village se souviennent encore d'y avoir ainsi passé leurs jeudis et jours de vacances.
En contrebas de cette étendue se trouvent des équipements sportifs (foot, tennis, ball-trap), et l’ancienne colonie abrite désormais la maison des associations.
Non loin de la table d'orientation, la "Roche Piquante" offre une vue plongeante sur le val du Bas des Fonds, menant au Pont Sarrazin.Plus au nord, un autre vallon, autrefois bordé de vignes abruptes, aboutit à une autre reculée, "la Goulaie", un endroit sauvage et isolé, près de Montbouton. Les sources de cette vallée, avant d'être captées, alimentaient le ruisseau du village. Le "Patrouillot" traversait l'étang, réaménagé depuis par un chantier international. La Société de pêche entretient et repeuple régulièrement cette oasis de tranquilité et de silence.
Elle se trouve, près du lieu dit « le tilleul », et est la plus ancienne maison, sans doute maintes fois remaniée, voire reconstruite.
Autrefois maison du Bailli, représentant du Prince, elle conservait dans ses vastes caves voûtées les provisions communes destinées à parer aux famines, hélas trop fréquentes. On parle d'un souterrain qui y aboutirait ...
Le village, groupé autour de sa rue en anneau, a conservé quelques vieilles fermes, le plus souvent transformées en habitations. Toits débordants et pentus, autrefois couvert de petite tuile écaille brune, ouvertures rectangulaires peu nombreuses et surtout vastes "portes de grange" en anse de panier.
L'arbre existait il y a peu de temps encore, en face de la maison forte. Sans doute "arbre de la Liberté" planté en 1848 ou, plus probablement en 1791. Peut-être a-t-il succédé à de précédents "Tilleuls de Justice", à l'ombre desquels se réglaient les petits différends villageois.
Abîmé par le temps et devenu dangereux, il a été remplacé par un tout jeune tilleul pour perpétuer son histoire dans les années à venir et pour les générations futures.
Le Temple est l'édifice le plus important et le plus remarquable du village. Bâti en 1769 sur l'emplacement d'un édifice ancien, il comprend une nef rectangulaire avec abside, et un clocher carré aux murs épais.
Coiffé "à l'impériale", il porte deux grosses cloches datant du siècle passé et, depuis peu, un cadran solaire. La nef, avec galerie en bois, peut contenir 200 à 250 fidèles. Son plafond, qui a valu au Temple d'être appelé "petit St Martin" est une rareté architecturale : d'un seul tenant, il est suspendu à la charpente.
Il est classé à l'inventaire du Patrimoine historique. Trois vitraux modernes de Calame ajoutent une note colorée à l'austérité de l'ensemble. Un cimetière entourait l'édifice. Il en reste trois pierres tombales à l'extérieur, et le dallage du choeur (tombes de pasteurs du 17 ème siècle).
Il est entièrement rénové depuis 2010 grâce au travail dévoué de l’association « Sauvegardons le Temple ».
Depuis 1890, elles distribuaient aux habitants (et aux troupeaux) l'eau du Pont Sarrazin ou de Varmésole. Une eau, bien entendu, déclarée "non potable" par les analyses modernes : il faut bien vendre l'eau minérale en bouteilles !
Les deux plus grandes ont disparu. La "fontaine des Oies", entre la ferme Roth et l'ancienne épicerie offrait trois bassins de pierre dont un circulaire où trois "oies" de fonte crachaient leur eau autour d'une colonne massive d'une huitaine de mètres. Elle avait vu, parait-il, boire le cheval de Napoléon (?) au cours d'une de ses campagnes.
Il reste trois fontaines qui prodiguent encore, pour le plus grand bien des oiseaux et des abeilles, leur eau limpide et babillarde.
Les habitants s'expriment tout en ouvrant leur village aux "gens d'ailleurs".
Il y eut d'abord les 12 éditions de la "Fête Folk", vastes défoulements bigarrés et bon enfant, où se révèlèrent bien des talents nouveaux. Et puis les "Sons et Lumière" dont on a déjà parlé et depuis 2002.
A ce jour c’est la fête des Saveurs et la Balade Gourmande qui remportent un vif succès, le 2ème dimanche d’octobre.
Enfin une tradition disparue au fil du temps parmi les nombreuses autres qui, il y a deux ou trois générations animaient encore la vie villageoise. Au cours de la nuit précédent le 1er mai, tout "ce qui traînait" autour des maisons prenait une curieuse mobilité qui finissait généralement sur la place de la Mairie. C'était, autrefois, le privilège exclusif des jeunes gens. Les gamins irresponsables ou étrangers qui se seraient avisés de sortir cette nuit-là se seraient vus reconduits, en vitesse et sans douceur à la maison !
Il y a peu de temps encore on "tirait la noce" à l'aide de mortiers au chlorate, lorsqu'un garçon "étranger" épousait une fille du village. Il avait aussi, auparavant, dû payer (en boissons), sa "reconnue" aux jeunes du village. Au cours de la nuit du 31 décembre, les même allaient de porte en porte "chanter lou bon an".
Survivance peut-être des fêtes anciennes, la "tournée du Père Noël" conduit chaque année les jeunes sur les mêmes chemins.
Nullam ultricies
Sed condimentum elit ut odio sodales eleifend. Fusce tortor libero, rutrum sit amet bibendum nec, hendrerit sed odio. Suspendisse potenti. Donec sem tortor, tristique at rutrum vitae, fringilla vitae orci. Nullam ultricies, leo sed auctor tincidunt, ante libero ullamcorper orci, vitae congue augue purus sed metus. Nunc vel mi...
POTENTI
Contrary to popular belief
Du 19 juin 2009 au 2 novembre 2009
POTENTI
Contrary to popular belief
jeudi 29 octobre 2009 - 20h30
POTENTI
Contrary to popular belief
mardi 20 octobre 2009 - 20h30
POTENTI
Contrary to popular belief
mardi 20 octobre 2009 - 20h30